samedi 3 juillet 2021

Jacques Halbronn Nicolas Bourdin et l'historique de la réception de Ptolémée au XVIIe siècle en France (1970-1996)

Nicolas Bourdin et l’historique de la réception de Ptolémée au XVIIe siècle en France (1970-1996). Par Jacques Halbronn En 1970, René Alleau publie dans la Collection » Biblio-theca Hermetica » La Tétrabible ou les Quatre Livres des Jugements des Astres suivi de Le Centiloque ou les Cent Sentences dont il rédige les notes (avec Sylvain Matton). Il s’agissait de la traduction effectuée par Nicolas Bourdin. En 1975, dans la même collection nous fimes pa-raitre- de Jean-Baptiste Morin les Remarques astrologiques sur le commentaire du centiloque de ptolemée par nicolas de bourdin ou le fanal de l'Astrologie (éd. de 1657). Notes de J. Halbronn, Paris, Ed Retz. .Yves Lenoble dans « Du nouveau à propos du Centiloque de Ptolémée » écrit : « Nicolas Bourdin a traduit du latin la Tétrabible (publication en 1640), ainsi que le Centilogue de Ptolémée ou la seconde partie de l’Uranie, publié chez Cardin Besongne à Paris, en 1651, et réédité par les Editions Tredaniel en 1993. Nicolas Bourdin « est le traducteur incontournable de Ptolémée en français » (Jacques Halbronn), mais il n’est pas le premier. Dans la postface de l’édition de 1993, J. Halbronn écrit qu’il existe à la Bibliothèque Nationale des manuscrits de l’ouvrage datant du règne de Charles V (1348, 1349). Note 4 : La traduction du latin (texte de Pontanus) par Julevno (Jules Evenot) a été pu-bliée en 1938 par Paul Chacornac sous le titre Le Centiloque ou les cent sentences. Elle a été reprise par les Editions Traditionnelles sous la dénomination Les cent sentences astrologiques, Paris, 1984. » Dans les années 1985-86 paraitront deux éditions de la traduction de Bourdi - 1985 - Trad Tétrabible. Reprint Labouré 1986 Ptolémée Tétrabiblos. Le livre fondamental de l’astrologie. Préface d’André Barbault 1986 Philippe Lebaud, Rééd/ Oxus 2007 (dir . Françoise Fouchou Lapeyrade). La Préface de Barbault est assez étonnante : il ne signale pas la polémique entre Jean-Baptiste Morin et Nicolas Bourdin, alors que celle-ci avait été traitée en 1975 par nos soins. Apparemment, Barbault n’aurait pas fait le lien entre le Bourdin traducteur de Ptolémée et l’auteur contesté par Morin. En 1993, complétant ainsi notre travail de 1975, nous produirons de Bourdin son Centilogue de Ptolémée. Paris Ed Grande Conjonction- Trédaniel. En cette même année 1993, Elisabeth Teissier fait paraitre aux Belles Lettres Manuel d'astrologie la Tétrabible de Claude Ptolémée en indiquant à tort que la traduction française s’est faite à partir du grec. L’année suivante, Hervé Drévillon soutient une thèse qui aborde (pp. 171 et seq) le cas de Bourdin et de Morin (Thèse de doctorat de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, « Lire et écrire l'avenir. Astrologie, prophéties et prédictions dans la France du XVIIe siècle (1610-1715) » sous la direction de Roger Chartier, l’article de Wikipedia pré-cise que la thèse obtint « . Mention Très Honorable avec félicitations du jury ». Cette thèse paraitra en 1996 chez Champvallon. (cf le compte tendu qu’en donne Alain Guéry dans les Annales,en 1999 Nous avons déjà signalé l’insuffisance criante de référence nous concernant dans la thèse d’Hervé Drévillon de 1994 et dans la publication de 1996 où il ne signale pas notre édition de 1975 et se contente de mentionner – sans aucune note en bas de page - notre édition de 1993 dans sa bibliographie sans autre précision sur ce qu’il doit à nos travaux, et pas seulement sur le cas Bourdin-Morin - ce qui pose le probléme de cette mention » très honorable avec félicitations du jury » dès lors qu’un auteur ne signale pas correctement au jury ce qu’il doit à d’autres chercheurs JHB 03 07 21 •

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire