jeudi 1 juillet 2021

jacques Halbronn Le modéle saturnien en anthrocosmologie Histoire et applications

• Le modèle saturnien en anthropocosmologie Histoire et applications/ • par Jacques Halbronn Il importe dans une communauté scientifique d’évacuer les dispositifs Jacquyqui ont fait long feu. Tout retard dans ce sens lui sera dommageable. En Astrologie Mondiale, il est clair qu’il faille imposer le modèle saturnien « pur » au modèle « saturno-neptunien » ou au modèle « saturno-indice cyclique » prônés successivement et alternativement dans les années 50-90 par André Barbault (1920-2019) Mieux vaut tard que jamais. L’idée centrale du modèle saturnien est celle d’une dualité entre le céleste et le terrestre, le céleste étant représenté par Saturne et le terrestre par les axes équinoxiaux et solsticiaux, activés par Saturne tous les 7 ans. Or, André Barbault a toujours préféré – depuis qu’il publie – la connexion entre deux planétes et celle entre une planéte et les dits axes saisonniers, se privant ainsi d’une précieuse variable, d’un processus de modulation et de définition. C’est ainsi qu’au bout du compte, il n’a pas été en mesure de distinguer qualitativement entre les conjonctions Saturne-Neptune successives ou de disposer d’une cyclicité régulière, dans le cas de l’indice cyclique avec la combinatoire chaotique de cinq planétes (de Jupiter jusqu’à Pluton), tout en reconnaissant la nécessité d’une dualité cyclique avec une courbe montante et descendante obtenue non point en tenant compte des axes saisonniers mais de la « concentration » plus ou moins marquée des dites planétes entre elles. Un obstacle épistémologique majeure pour la génération Barbault Nicola aura été la sacralisation du systéme solaire comme incarnant absolument le « ciel » des astrologues. L’idée selon laquelle il n’était nullement nécessaire d’utiliser toutes les planétes du dit systéme solaire était dès lors proscrite. C’était tout ou rien ! Il était donc tout à fait exclus, pour la pensée astrologique, d’isoler une planéte de l’ensemble du « systéme ». Pour les frères Barbault,Armand et André, le recours au zodiaque pour baliser un « cycle planétaire » était une affaire classée une fois pour toutes puisque, pour les astronomes, le zodiaque n’était qu’un découpage arbitraire. On basculait dans le tout astronomique en s’éloignant de ce que nous appelons l’Anthropocosmologie, renvoyant à une théologie de la création du monde, de la programmation de notre Humanité, sur laquelle on ne reviendra pas ici. Dès 1975 ( cf Clefs pour l'Astrologie, parution début 1976), nous avions mis en place une cyclicité combinant planéte et axes équinoxiaux et solsticiaux. Le passage sur l'axe solsticial était fatal pour les empires, les fédérations en ce que cela exacerbait la conscience de l'impossibilité de nier, de refouler les différences (symbole M pour Multiplicité) alors que le passage sur l'axe équinoxial favorisait le sentiment que l'on pouvait faire table rase du passé (symbole U pour unité). Nous pensons que la gauche correspond à l'équinoxialité et le droite à la solsticialité. En ce sens, la gauche serait colonialiste, prête à abolir les distances de toutes sortes alors que l'on sait que, par exemple, De Gaulle, homme de droite, n'était pas très motivé en 1960, à conserver l'Algérie car il pensait que tout n'est pas compatible et était assez sceptique sur le « melting pot ». Nous dirons que l'équinoxe est le commencement, le départ et le solstice la fin, l'issue d'un processus et donc forcément comme dans une course, il y a une sélection qui s'opére. Beaucoup d'appelés et peu d'élus. • • En 1981, quand la Gauche arrive enfin au pouvoir, Saturne entamait une phase équinoxiale en entrant dans le signe de la balance. Sept ans plus tot avec Saturne en cancer, Giscard l'avait emporte, les septennats étant alors ajustés sur les phases de Saturne. En 1988, on a une sorte de cohabitation bis avec Rocard, premier ministre alors que Saturne entre en capricorne car la cohabitation avait débuté en 1986 avec Chirac premier ministre de Miterrand alors que Saturne traversait le sagittaire, le signe précédant le capricorne. Elle se prolongera en 1993 avec une nouvelle cohabitation, toujours en phase solsticiale avec Edouard Balladur comme Premier Ministre. • En 1997, Lionel Jospin remporte les élections législatives et s'impose comme Premier Ministre de cohabitation, durant le premier mandat de Jacques Chirac. Mais déjà fin 1995, l'ampleur des grèves-que nous avions annoncées l'année d'avant dans L'astrologie selon Saturne- en raison du passage de Saturne à la fin du signe des poissons était annonciateur. L'élection en cette meme année 1995, quelques mois plus tôt, avait été obtenue du fait d'un discours de gauche tenu alors par Chirac, autour de la « fracture sociale » avec comme faire valoir la candidature d'Edouard Balladur. En 2012, avec Saturne en balance, François Hollande est élu contre Sarkozy lequel avait profité du passage de Saturne en phase solsticiale contre Ségoléne Royal. Emmanuel Macron sera porté par l'imminente entrée de Saturne en phase solsticiale en capricorne en 2018 soutenu par un fort apport de la Droite (Bruno lemaire et Edouard Philippe comme Premier Ministre) mais l'on peut penser que François Fillon aurait pu gagner si l'on n'avait pas sorti opportunément certaines affaires. Mais le quinquennat a remplacé le septennat depuis 2002. L »election de 2022 reste en phase solsticiale car le changement de phase de 7 ans en 7 ans est pour 2025, ce qui augure de graves complications politiques quand Saturne entrera en Bélier. L'ajustement des présidentielles sur la durée des législatives ne permet plus en principe de cohabitation comme en 1986, 1993 ou 1997. • Etrangement, comme tout au long du Xxe siècle, Neptune est conjoint à Saturne, ce qui pourrait faire croire à un effet « Saturne Neptune » dans la ligne de 1989 mais ce n'est là qu'une coincidence, d'autant qu'en 1989 , Saturne passait alors au solstice alors qu'en 2025, il sera à l équinoxe ! Notons que le suffrage universel exacerbe l'impact de Saturne alors que si l'on avait une élection à partir d'un collége électoral comme c'était prévu au début de la Ve République, le résultat serait bien moins prévisible astrologiquement. En ce sens, la Ve République aurait du être une aubaine pour les astrologues si ce n'est qu'ils ne disposaient point des bons outils ! • On nous objectera qu'en 1968, c'est Pompidou qui avait été élu, il ne terminera pas son mandat, en raison de son décés. Mais comment contester la force d'un courant de gauche dans la foulée de mai 68 avec Saturne en bélier ? En fait, le décalage entre le calendrier électoral et le changement de phase de Saturne fait probléme jusqu'à la mort inopinée de Pompidou, avant la fin de son mandat juste au moment où Saturne passe en cancer ! De la même façon que l'on aura voulu au XVIe siècle en 1582 ajuster le calendrier en vigueur sur les saisons, il serait temps d'ajuster celui des élections sur le cycle équinoxial et solsticial de Saturne de façon à ne pas fausser l'alternance. Le peuple élit un président pour 7 ans et le président choisit les ministres parmi les jupitériens voués à réaliser, dans le domaine qui leur est imparti de par leur ministère, des réformes, à combattre une certaine sclérose. Revenons, à présent, sur l’historique de notre modèle à partir de notre corpus bibliographique allant de 1976 à 2006, soit sur une quarantaine d’années avec comme point culminant les années 1994-1995 autour du passage de Saturne à la fin du signe des Poissons (cf L’astrologie selon Saturne) : Clefs pour l'astrologie 1976 Seghers Astrologie Sensorielle, janvier 1977 (Cosmopolitan) Influence de Saturne Kronos dans l'Astrologie Mondiale. In L'astrologie mondiale et les années 80, Nouvelle Acropole Aout 1980 L'alternance sous la Ve République et le concept de bloc, in Le Grand Livre des Prédictions, Balland, 1981 Clefs pour l'astrologie Nouvelle Edition 1993 Seghers L'astrologie selon Saturne, La Grande Conjonction, Plusieurs éditions 1994,1995 Les astrologues face au modèle uni-cyclique, in Le Livre blanc de l'Astrologie (également sous le titre) Guide de la Vie Astrologique, La Grande Conjonction, 2006( https://fr.scribd.com/document/478879729/Premiere-partie) I Clefs pour l’Astrologie 1976 (pp. 141 et seq) Présentation de la courbe de Saturne qui « parait concerner les changements territoriaux (apparition ou disparition d’Etats, changement de frontières (p. 158) 2 L’Astrologie sensorielle On en reste encore à 4 planétes, dont Uranus. 3 Influence de Saturne Kronos 1980 (pp. 24 et seq) « La tradition veut que cette planéte soit domicilée dans le signe du Capricorne, exaltée dans celui de la Balance, en exil en Cancer, en chute en Bélier. Nous ne reprendrons pas ce découpage à notre compte encore qu’il vise quatre signes cardinaux, inaugurant les saisons et coincidant avec les équinoxes et les solstices. La structuration la plus évidente du passage de Saturne à travers le Zodiaque consiste à considérer comme le départ d’une nouvelle phase le passage de Saturne aux points 0° Bélier, 0° Cancer, 0° Balance et 0° Capricorne. Ce qui introduit, au sein d’un cycle de 29 ans environ, quatre périodes de 7 ans en moyenne » 4 L’alternance sous la Ve République 1981 « Nous avons déjà (cf Clefs pour l’Astrologie) signalé la relation entre Saturne et le cycle du colonialisme » (p/ 180) On notera, ce qui est la clef de l’anthropocosmologie, la mise en rapport de deux cycles, l’un cosmique, Saturne et l’autre anthropologique historique, celui du colonialisme, ce qui exige de disposer de deux référentiels que l’on puisse connecter. 5 Clefs pour l’Astrologie Nouvelle édition, 1993 On y parle d’un « modèle universel » (p. 134) : « Nous distinguons deux cas de figure : la phase équinocxiale qui était déclenchée par le passage de Saturne sur l’un des deux points équinoxiaux (0° Bélier 0° Balance) faisant diminuer le nombre d’entités indépendantes tandis que la phase solticiale (…) provoquait leur augmentation (…) Table des phases de Saturne pour le XXe siècle (..) Solstice 1988 Saturne à 0° Capricorne (février- rétrogradation. Juin, Direct. Novembre) On note que nous intégrions de facto les événements de 1989 dans une phase solsticiale, celle de la décomposition du bloc communiste (Europe dite de l’Est) et dans la foulée de l’URSS. Autrement dit, depuis le départ, le cas de figure d’une déconstruction des empires revenait dans nos textes marqués au départ par le processus de décolonisation 6 L’astrologie selon Saturne La méthode suivie était des plus simples : « Nous avons sélectionné sept périodes d’environ 1 an (..) Le cycle que nous étudions appartient à la série équinoxiale.(..) Comme chaque phase, celle de Saturne en bélier dure environ 7 ans dans la mesure où l’on réduirait le zodiaque à 4 signes couvrant 90°’ On y trouve une défense et illustration du « choix » saturnien (p. 12) On trouve (p.8) le développement suivant sur l’année 1995 (on est en 1994) : « Une échéance à venir et à deviner, le dernier rendez vous important avant l’An 2000 (..) Faut il y voir une période de grèves très dures (..) ? » On connait la suite. Un mouvement social jamais vu en France depuis 1968 ! 7 Troisiéme Partie : Les astrologues face au Modèle Uni-cyclique (MUC), Livre Blanc de l’Astrologie. « Le terme MUC renvoie à toute grille à cycle unique, c’est-à-dire prétendant que l’astrologie n’a besoin pour remplir son contrat que d’un seul cycle (..) Nous exposerons surtout le MUC de type E & P c’est-à-dire combinant une étoile fixe et une planéte » • A cette époque, nous avions abandonné le référentiel saisonnier au profit d’un référentiel stellaire, lié aux quatre étoiles « royales », Aldébaran, Régulus, Antarés, Fomalhaut car nous avions du mal à con-necter Saturne avec les axes saisonniers, n’ayant pas encore trouvé de formulation satisfaisante. Par la suite, nous avons fini par admettre que les dits axes étaient nécessairement connectés avec les étoiles fixes mais sans se polariser sur les « royales » (cf les travaux de William J. Tucker The Fixed Stars and Your Horoscope, Pythagorean Publications, 1963 ) et d’ailleurs, la découverte antique de la précession des équinoxes montre bien que l’on étudiait quelle était l’étoile fixe correspondant à l’équinoxe, ce qui avait permis de faire apparaitre la dite « précession ». • JHB • 01 07 21 •

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire