mardi 6 juillet 2021
Suzanne Martel Guide des groupes astrologiques en 2021
L' ASTROLOGIE,
Langage au Coeur de l'Univers
Suzanne Martel
Les Amis de l'Astrologie
l'Atelier d'Astrologie d'Aquitaine
Présidente : Josette Bétaillole
Cours d'Astrologie à Bordeaux, ou par correspondance, colloques et soirées à thèmes (voir lien ci-dessous).
Des cours d'Astrologie à Bordeaux
ou par correspondance.
A l'Atelier d'Astrologie d'Aquitaine - Bordeaux.
Présidente : Josette Bétaillole
L'Echo d'Hermès
Revue trimestrielle proposée gratuitement par
l'Atelier Astrologique d'Aquitaine.
Vous la trouvez en téléchargement ici.
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A Lyon, (ex RAO)
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Présidente : Catherine Poncet
A Lyon, le Cedra :
Centre d'Etudes de Documentation
et de Recherches Astrologiques
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Astrologue en Bretagne - Astrologie Groupale. Bourse, hippisme, sport... Recherches sur les rêves et l'Astrologie. Conférencier.
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Tarologue - Astrologue et... peintre
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Où il est question de l'Astrologie qui prend en compte la dimension du "temps relatif" : http://www.cosmosesame.fr
Son dernier ouvrage : "Rencontrer son Ange par l'Astrologie en 4D".
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ASTRID FALLON, Astrologue
présente les outils, livres et CD, destinés à la pratique de l'astrologie en 3D : collection de livrets, Rainbow Ephémérides...
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auteur de plusieurs livres d'Astrologie, notamment sur La Synastrie, les Lunaisons, Les Révolutions Solaires et Les Cycles dans les Temps Longs...
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Consultations dans la région lilloise et par téléphone. Conférencier et auteur d'articles dans diverses revues astrologiques. Consultant en entreprises. Mémoire RAO : "L'écoute dans la consultation en astrologie karmique".
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samedi 3 juillet 2021
Jacques Halbronn Nicolas Bourdin et l'historique de la réception de Ptolémée au XVIIe siècle en France (1970-1996)
Nicolas Bourdin et l’historique de la réception de Ptolémée au XVIIe siècle en France (1970-1996).
Par Jacques Halbronn
En 1970, René Alleau publie dans la Collection » Biblio-theca Hermetica » La Tétrabible ou les Quatre Livres des Jugements des Astres suivi de Le Centiloque ou les Cent Sentences dont il rédige les notes (avec Sylvain Matton). Il s’agissait de la traduction effectuée par Nicolas Bourdin. En 1975, dans la même collection nous fimes pa-raitre- de Jean-Baptiste Morin les Remarques astrologiques sur le commentaire du centiloque de ptolemée par nicolas de bourdin ou le fanal de l'Astrologie (éd. de 1657). Notes de J. Halbronn, Paris, Ed Retz.
.Yves Lenoble dans « Du nouveau à propos du Centiloque de Ptolémée » écrit :
« Nicolas Bourdin a traduit du latin la Tétrabible (publication en 1640), ainsi que le Centilogue de Ptolémée ou la seconde partie de l’Uranie, publié chez Cardin Besongne à Paris, en 1651, et réédité par les Editions Tredaniel en 1993. Nicolas Bourdin « est le traducteur incontournable de Ptolémée en français » (Jacques Halbronn), mais il n’est pas le premier. Dans la postface de l’édition de 1993, J. Halbronn écrit qu’il existe à la Bibliothèque Nationale des manuscrits de l’ouvrage datant du règne de Charles V (1348, 1349).
Note 4 : La traduction du latin (texte de Pontanus) par Julevno (Jules Evenot) a été pu-bliée en 1938 par Paul Chacornac sous le titre Le Centiloque ou les cent sentences. Elle a été reprise par les Editions Traditionnelles sous la dénomination Les cent sentences astrologiques, Paris, 1984. »
Dans les années 1985-86 paraitront deux éditions de la traduction de Bourdi
- 1985 - Trad Tétrabible. Reprint Labouré
1986 Ptolémée Tétrabiblos. Le livre fondamental de l’astrologie. Préface d’André Barbault 1986 Philippe Lebaud, Rééd/ Oxus 2007 (dir . Françoise Fouchou Lapeyrade).
La Préface de Barbault est assez étonnante : il ne signale pas la polémique entre Jean-Baptiste Morin et Nicolas Bourdin, alors que celle-ci avait été traitée en 1975 par nos soins. Apparemment, Barbault n’aurait pas fait le lien entre le Bourdin traducteur de Ptolémée et l’auteur contesté par Morin. En 1993, complétant ainsi notre travail de 1975, nous produirons de Bourdin son Centilogue de Ptolémée. Paris Ed Grande Conjonction- Trédaniel. En cette même année 1993, Elisabeth Teissier fait paraitre aux Belles Lettres Manuel d'astrologie
la Tétrabible de Claude Ptolémée en indiquant à tort que la traduction française s’est faite à partir du grec.
L’année suivante, Hervé Drévillon soutient une thèse qui aborde (pp. 171 et seq) le cas de Bourdin et de Morin (Thèse de doctorat de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, « Lire et écrire l'avenir. Astrologie, prophéties et prédictions dans la France du XVIIe siècle (1610-1715) » sous la direction de Roger Chartier, l’article de Wikipedia pré-cise que la thèse obtint « . Mention Très Honorable avec félicitations du jury ». Cette thèse paraitra en 1996 chez Champvallon. (cf le compte tendu qu’en donne Alain Guéry dans les Annales,en 1999
Nous avons déjà signalé l’insuffisance criante de référence nous concernant dans la thèse d’Hervé Drévillon de 1994 et dans la publication de 1996 où il ne signale pas notre édition de 1975 et se contente de mentionner – sans aucune note en bas de page - notre édition de 1993 dans sa bibliographie sans autre précision sur ce qu’il doit à nos travaux, et pas seulement sur le cas Bourdin-Morin - ce qui pose le probléme de cette mention » très honorable avec félicitations du jury » dès lors qu’un auteur ne signale pas correctement au jury ce qu’il doit à d’autres chercheurs
JHB
03 07 21
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Jacques Halbronn Anthropocosmologie. Pour un tropicalisme sidéraliste. Contre Kepler
Anthropocosmologie. Un tropicalisme sidéraliste. Contre Kepler/
Par Jacques Halbronn
La théorie des ères précessionnelles pose une problématique anthropocosmologique en ce qu’elle conjugue, à sa façon, le Ciel et la Terre. On oublie trop souvent que le Zodiaque comporte une dimension « terrestre » donc anthropologique en ce qu’il s’articule, directement ou indirectement sur le cycle des saisons. Autrement dit, du point de vue de la seule astronomie, aucun balisage de l’écliptique ne fait sens sinon au regard d’un recours à un méta-langage.
L’étude de la position du « point vernal » est en ce sens tout à fait typique de l’approche que nous qualifions d’anthropocosmologique puisque cette donnée, comme son nom l’indique, renvoie à l’équinoxe de printemps ( d’où les « primevères ») dans l’hémisphère nord.
Selon nous, les astrologues antiques observaient à quelle étoile fixe correspondait le dit « point vernal » et c’est d’ailleurs ce qui les aura mis sur la voie de la précession des équinoxes dans la mesure où il leur importait de savoir , de déterminer à quelle étoile correspondait pour une période donnée le dit équinoxe de printemps.
Mais selon nous, une telle démarche devait sous tendre, en son temps, une astrologie planétaire et notamment saturnienne. En effet, Saturne coupe l’axe équinoxial et l’axe sosticial, alternativement, tous les 7 ans environ. (cf L’astrologie selon Saturne, Paris, Ed La Grande Conjonction, 1994 et 1995), ce qui correspond à la dialectique anthropocosmoloique. Dans l’Astrologie selon Saturne, nous avions axé notre recherche sur le seul passage de Saturne sur le point vernal (autour de 0° Bélier), tous les 30 ans environ.
En 1979 nous avions dirigé « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau ». Paris, Albatros –Autre Monde. Un « collectif » de plus de 400 pages, à la suite d’un Colloque qui s’était tenu en septembre 1977 au Foyer International d’Accueil de Paris (FIAP) non loin de l’Hopital Sainte Anne et avec le recul, ce volume revêt une nouvelle dimension au prisme de l’anthropocosmologie de par sa dualité/dialectique intrinséque entre le monde des étoiles fixes et celui des saisons terrestres. Autrement dit, nous ne disposions pas à l’époque du « bon » paradigme pour valider le rapport Saisons-étoiles fixes. Au départ, nous accordâmes une importance structurante aux 4 étoiles fixes dites royales, ce qui évitait d’avoir à se soucier de quelque point vernal/axe équinoxial, que ce soit. Mais nos recherches consacrées à Jupiter et à Saturne nous auront permis de distinguer entre un cycle Saturnien axé sur le passage de Saturne sur les équinoxes et les solstices et un cycle jupitérien qui ne dépendait pas directement du cycle de la planéte au sens astronomique du terme mais de son cycle analogique, chronobiologique. Nous abordions le probléme au prisme d’un certain mimétisme, selon lequel le récepteur instrumentalisait le référentiel (cf La pensée astrologique, in L’Etrange Histoire de l’astrologie, Paris, Artefact, 1986) c’est à dite n’en dépendait que dans la mesure de ses besoins. Face au déterminisme cosmique saturnien nous posions la cyclologie jupitérienne de 12 ans, d’origine terrestre. Rappelons que le Zodiaque des constellations n’est que la projection du cycle saisonnier sur l’écliptique et la question des deux hémisphères est secondaire dès lors que l’on raisonne en termes d’axes équinoxiaux et solsticiaux, le printemps et l’automne étant équivalents tout comme l’été et l’Hiver.
La problématique de l’instrumentalisation sous- tend l’approche « symboliste » en ce sens que l’influence n’est plus propre à l’émetteur mais au récepteur lequel se programme ou est programmé en conséquence tout comme tel matériau servira au sculpteur par- delà la vocation initiale du dit matériau/ Cela renvoie à notre théologie à trois degrés : le dieu universel, le dieu créateur de notre Ciel et de notre Terre et le dieu jupitérien organisateur de la Cité, de la « Polis ». Depuis notre formulation de 1986, nous avons renoncé à la thèse d’une instrumentalisation du Ciel par notre Humanité et nous situons désormais la dite instrumentalisation anthropocosmologique au niveau du dieu « créateur de notre Ciel et de notre Terre », ne laissant à notre Humanité que le degré inférieur.
Dès lors, les tentatives astrologiques ne prenant pas en compte l’anthropocosmologie nous apparaissent comme caduques quand elles adoptent des positions aussi radicale et extrémes que celles d’un André Barbault lequel entend élaborer une astrologie « mondiale » sans la moindre référence au Zodiaque, au cycle saisonnier –sinon sur un plan purement logistique. Pour Barbault, le cycle astrologique serait déterminé par les aspects se formant entre planétes – suivant en cela l’astrologie de Kepler- et non par le passage d’une planéte sur tel ou tel point du Zodiaque. Autrement dit, les seules corrélations intéressant Barbault passent par la formation d’aspects et non par le passage de la planéte sur les axes équinoxiaux et/.ou solsticiaux. En cela, Barbault se démarquait de la théorie des Grandes Conjonctions (d’Albumasar entre autres) qui tenait le plus grand compte du changement de triplicité (Elément) dans les rencontres Jupiter- Saturne. On peut parler dans le cas de Barbault d’une astrologie « hors sol » qui nie la dimension terrestre de notre rapport au Cosmos. C ‘est ainsi que le cycle Saturne-Neptune, chez Barbault, est indifférent au fait que la conjonction se produise dans tel ou tel signe et notamment en signe équinoxial (bélier- balance) ou en signe solsticial (cancer-capricorne), ce qui ne peut que fragiliser ses analyses en ce que celles-ci ne disposent pas d’un dispositif duel nécessaire à toute forme de cyclicité. C’est ainsi que Barbault et ceux qui le suivent se révélent incapables de distinguer entre la conjonction Saturne Neptune de 1989 et celles qui ont suivi ou vont suivre. Or, que peut valoir une prévision qui ne propose pas des cas de figure opposés en alternance ? On a pu croire que Barbault avait touché juste en 1989 mais cela n’aura tenu qu’à une coincidence entre la formation de la conjonction Saturne-Neptune et le passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, comme on peut le vérifier dans les éphémérides.
En définitive, on a tort d’opposer sidéralisme et tropicalisme., l’un ne se concevant pas sans l’autre et c’est pourquoi nous proposons de parler d’un tropicalisme sidéraliste, ce qui est bien résumé dans l’étude du point vernal dans la théorie des ères précessionnelles. Ce point vernal correspond à la dimension « terrestre » alors que les étoiles correspondent à la dimension « cosmique », les planétes étant l’interface entre ces deux plans sur la base d’une structure ternaire. Barbault dès les années 40 du siècle dernier (cf son Astrologie Météorologique, ed. Niclaus, 1945), avait décidé de jouer la carte de l’alliance unilatérale avec l’astronomie, en faisant allégeance au tout astronomique, excluant tout ce qui relevait de notre monde terrestre. Barbault restera sur cette base tout au long de sa carrière, y compris avec l’indice cyclique (Les astres et l’Histoire. Ed Pauvert, 1967) qui se contente d’étudier les aspects se formant au sein d’un bouquet de cinq planétes « lentes », ce qui d’ailleurs ne fait guère sens pour l’astronomie puisqu’il s’agit d’une cyclicité artificielle n’offrant de surcroit aucun caractère de récurrence comme c’est le cas pour le cycle d’une planéte seule dont la révolution est constante.
Barbault sera parvenu à imposer la thèse selon laquelle la notion astrologique de « cycle planétaire » implique la combinatoire de deux corps célestes relevant de notre systéme solaire, évacuant ainsi ipso facto et les étoiles fixes et le cycle saisonnier. Comme le résume Yves Lenoble.
« André Barbault étudie non seulement les conjonctions mais également les oppositions, ainsi que deux aspects positifs (les sextiles et les trigones) et trois aspects négatifs (les carrés, les semi-carrés et les sesqui-carrés), ce qui multiplie par six le nombre de périodes à analyser. »( La Découverte de l’Astrologie Mondiale par les cycles Correspondances des cycles avec les grandes étapes historiques mondiales). Ce faisant, c’est la victoire de Johannnes Kepler, à 4 siècle de distance lequel ne jurait que par les aspects. (cf Richard Pellard, « La notion d’aspect chez Kepler au XVIIe siècle »
JHB
03 07 21
jeudi 1 juillet 2021
jacques Halbronn Le modéle saturnien en anthrocosmologie Histoire et applications
• Le modèle saturnien en anthropocosmologie Histoire et applications/
• par Jacques Halbronn
Il importe dans une communauté scientifique d’évacuer les dispositifs Jacquyqui ont fait long feu. Tout retard dans ce sens lui sera dommageable. En Astrologie Mondiale, il est clair qu’il faille imposer le modèle saturnien « pur » au modèle « saturno-neptunien » ou au modèle « saturno-indice cyclique » prônés successivement et alternativement dans les années 50-90 par André Barbault (1920-2019) Mieux vaut tard que jamais.
L’idée centrale du modèle saturnien est celle d’une dualité entre le céleste et le terrestre, le céleste étant représenté par Saturne et le terrestre par les axes équinoxiaux et solsticiaux, activés par Saturne tous les 7 ans. Or, André Barbault a toujours préféré – depuis qu’il publie – la connexion entre deux planétes et celle entre une planéte et les dits axes saisonniers, se privant ainsi d’une précieuse variable, d’un processus de modulation et de définition. C’est ainsi qu’au bout du compte, il n’a pas été en mesure de distinguer qualitativement entre les conjonctions Saturne-Neptune successives ou de disposer d’une cyclicité régulière, dans le cas de l’indice cyclique avec la combinatoire chaotique de cinq planétes (de Jupiter jusqu’à Pluton), tout en reconnaissant la nécessité d’une dualité cyclique avec une courbe montante et descendante obtenue non point en tenant compte des axes saisonniers mais de la « concentration » plus ou moins marquée des dites planétes entre elles. Un obstacle épistémologique majeure pour la génération Barbault Nicola aura été la sacralisation du systéme solaire comme incarnant absolument le « ciel » des astrologues. L’idée selon laquelle il n’était nullement nécessaire d’utiliser toutes les planétes du dit systéme solaire était dès lors proscrite. C’était tout ou rien ! Il était donc tout à fait exclus, pour la pensée astrologique, d’isoler une planéte de l’ensemble du « systéme ». Pour les frères Barbault,Armand et André, le recours au zodiaque pour baliser un « cycle planétaire » était une affaire classée une fois pour toutes puisque, pour les astronomes, le zodiaque n’était qu’un découpage arbitraire. On basculait dans le tout astronomique en s’éloignant de ce que nous appelons l’Anthropocosmologie, renvoyant à une théologie de la création du monde, de la programmation de notre Humanité, sur laquelle on ne reviendra pas ici.
Dès 1975 ( cf Clefs pour l'Astrologie, parution début 1976), nous avions mis en place une cyclicité combinant planéte et axes équinoxiaux et solsticiaux. Le passage sur l'axe solsticial était fatal pour les empires, les fédérations en ce que cela exacerbait la conscience de l'impossibilité de nier, de refouler les différences (symbole M pour Multiplicité) alors que le passage sur l'axe équinoxial favorisait le sentiment que l'on pouvait faire table rase du passé (symbole U pour unité).
Nous pensons que la gauche correspond à l'équinoxialité et le droite à la solsticialité. En ce sens, la gauche serait colonialiste, prête à abolir les distances de toutes sortes alors que l'on sait que, par exemple, De Gaulle, homme de droite, n'était pas très motivé en 1960, à conserver l'Algérie car il pensait que tout n'est pas compatible et était assez sceptique sur le « melting pot ». Nous dirons que l'équinoxe est le commencement, le départ et le solstice la fin, l'issue d'un processus et donc forcément comme dans une course, il y a une sélection qui s'opére. Beaucoup d'appelés et peu d'élus.
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• En 1981, quand la Gauche arrive enfin au pouvoir, Saturne entamait une phase équinoxiale en entrant dans le signe de la balance. Sept ans plus tot avec Saturne en cancer, Giscard l'avait emporte, les septennats étant alors ajustés sur les phases de Saturne. En 1988, on a une sorte de cohabitation bis avec Rocard, premier ministre alors que Saturne entre en capricorne car la cohabitation avait débuté en 1986 avec Chirac premier ministre de Miterrand alors que Saturne traversait le sagittaire, le signe précédant le capricorne. Elle se prolongera en 1993 avec une nouvelle cohabitation, toujours en phase solsticiale avec Edouard Balladur comme Premier Ministre.
• En 1997, Lionel Jospin remporte les élections législatives et s'impose comme Premier Ministre de cohabitation, durant le premier mandat de Jacques Chirac. Mais déjà fin 1995, l'ampleur des grèves-que nous avions annoncées l'année d'avant dans L'astrologie selon Saturne- en raison du passage de Saturne à la fin du signe des poissons était annonciateur. L'élection en cette meme année 1995, quelques mois plus tôt, avait été obtenue du fait d'un discours de gauche tenu alors par Chirac, autour de la « fracture sociale » avec comme faire valoir la candidature d'Edouard Balladur. En 2012, avec Saturne en balance, François Hollande est élu contre Sarkozy lequel avait profité du passage de Saturne en phase solsticiale contre Ségoléne Royal. Emmanuel Macron sera porté par l'imminente entrée de Saturne en phase solsticiale en capricorne en 2018 soutenu par un fort apport de la Droite (Bruno lemaire et Edouard Philippe comme Premier Ministre) mais l'on peut penser que François Fillon aurait pu gagner si l'on n'avait pas sorti opportunément certaines affaires. Mais le quinquennat a remplacé le septennat depuis 2002. L »election de 2022 reste en phase solsticiale car le changement de phase de 7 ans en 7 ans est pour 2025, ce qui augure de graves complications politiques quand Saturne entrera en Bélier. L'ajustement des présidentielles sur la durée des législatives ne permet plus en principe de cohabitation comme en 1986, 1993 ou 1997.
• Etrangement, comme tout au long du Xxe siècle, Neptune est conjoint à Saturne, ce qui pourrait faire croire à un effet « Saturne Neptune » dans la ligne de 1989 mais ce n'est là qu'une coincidence, d'autant qu'en 1989 , Saturne passait alors au solstice alors qu'en 2025, il sera à l équinoxe ! Notons que le suffrage universel exacerbe l'impact de Saturne alors que si l'on avait une élection à partir d'un collége électoral comme c'était prévu au début de la Ve République, le résultat serait bien moins prévisible astrologiquement. En ce sens, la Ve République aurait du être une aubaine pour les astrologues si ce n'est qu'ils ne disposaient point des bons outils !
• On nous objectera qu'en 1968, c'est Pompidou qui avait été élu, il ne terminera pas son mandat, en raison de son décés. Mais comment contester la force d'un courant de gauche dans la foulée de mai 68 avec Saturne en bélier ? En fait, le décalage entre le calendrier électoral et le changement de phase de Saturne fait probléme jusqu'à la mort inopinée de Pompidou, avant la fin de son mandat juste au moment où Saturne passe en cancer ! De la même façon que l'on aura voulu au XVIe siècle en 1582 ajuster le calendrier en vigueur sur les saisons, il serait temps d'ajuster celui des élections sur le cycle équinoxial et solsticial de Saturne de façon à ne pas fausser l'alternance.
Le peuple élit un président pour 7 ans et le président choisit les ministres parmi les jupitériens voués à réaliser, dans le domaine qui leur est imparti de par leur ministère, des réformes, à combattre une certaine sclérose.
Revenons, à présent, sur l’historique de notre modèle à partir de notre corpus bibliographique allant de 1976 à 2006, soit sur une quarantaine d’années avec comme point culminant les années 1994-1995 autour du passage de Saturne à la fin du signe des Poissons (cf L’astrologie selon Saturne) :
Clefs pour l'astrologie 1976 Seghers
Astrologie Sensorielle, janvier 1977 (Cosmopolitan)
Influence de Saturne Kronos dans l'Astrologie Mondiale. In L'astrologie mondiale et les années 80,
Nouvelle Acropole Aout 1980
L'alternance sous la Ve République et le concept de bloc, in Le Grand Livre des Prédictions, Balland, 1981
Clefs pour l'astrologie Nouvelle Edition 1993 Seghers
L'astrologie selon Saturne, La Grande Conjonction, Plusieurs éditions 1994,1995
Les astrologues face au modèle uni-cyclique, in
Le Livre blanc de l'Astrologie (également sous le titre) Guide de la Vie Astrologique, La Grande Conjonction, 2006( https://fr.scribd.com/document/478879729/Premiere-partie)
I Clefs pour l’Astrologie 1976 (pp. 141 et seq)
Présentation de la courbe de Saturne qui « parait concerner les changements territoriaux (apparition ou disparition d’Etats, changement de frontières (p. 158)
2 L’Astrologie sensorielle
On en reste encore à 4 planétes, dont Uranus.
3 Influence de Saturne Kronos 1980 (pp. 24 et seq) « La tradition veut que cette planéte soit domicilée dans le signe du Capricorne, exaltée dans celui de la Balance, en exil en Cancer, en chute en Bélier. Nous ne reprendrons pas ce découpage à notre compte encore qu’il vise quatre signes cardinaux, inaugurant les saisons et coincidant avec les équinoxes et les solstices. La structuration la plus évidente du passage de Saturne à travers le Zodiaque consiste à considérer comme le départ d’une nouvelle phase le passage de Saturne aux points 0° Bélier, 0° Cancer, 0° Balance et 0° Capricorne. Ce qui introduit, au sein d’un cycle de 29 ans environ, quatre périodes de 7 ans en moyenne »
4 L’alternance sous la Ve République 1981
« Nous avons déjà (cf Clefs pour l’Astrologie) signalé la relation entre Saturne et le cycle du colonialisme » (p/ 180)
On notera, ce qui est la clef de l’anthropocosmologie, la mise en rapport de deux cycles, l’un cosmique, Saturne et l’autre anthropologique historique, celui du colonialisme, ce qui exige de disposer de deux référentiels que l’on puisse connecter.
5 Clefs pour l’Astrologie Nouvelle édition, 1993
On y parle d’un « modèle universel » (p. 134) : « Nous distinguons deux cas de figure : la phase équinocxiale qui était déclenchée par le passage de Saturne sur l’un des deux points équinoxiaux (0° Bélier 0° Balance) faisant diminuer le nombre d’entités indépendantes tandis que la phase solticiale (…) provoquait leur augmentation (…) Table des phases de Saturne pour le XXe siècle (..) Solstice 1988 Saturne à 0° Capricorne (février- rétrogradation. Juin, Direct. Novembre)
On note que nous intégrions de facto les événements de 1989 dans une phase solsticiale, celle de la décomposition du bloc communiste (Europe dite de l’Est) et dans la foulée de l’URSS.
Autrement dit, depuis le départ, le cas de figure d’une déconstruction des empires revenait dans nos textes marqués au départ par le processus de décolonisation
6 L’astrologie selon Saturne
La méthode suivie était des plus simples : « Nous avons sélectionné sept périodes d’environ 1 an (..) Le cycle que nous étudions appartient à la série équinoxiale.(..) Comme chaque phase, celle de Saturne en bélier dure environ 7 ans dans la mesure où l’on réduirait le zodiaque à 4 signes couvrant 90°’ On y trouve une défense et illustration du « choix » saturnien (p. 12)
On trouve (p.8) le développement suivant sur l’année 1995 (on est en 1994) :
« Une échéance à venir et à deviner, le dernier rendez vous important avant l’An 2000 (..) Faut il y voir une période de grèves très dures (..) ? » On connait la suite. Un mouvement social jamais vu en France depuis 1968 !
7 Troisiéme Partie : Les astrologues face au Modèle Uni-cyclique (MUC), Livre Blanc de l’Astrologie.
« Le terme MUC renvoie à toute grille à cycle unique, c’est-à-dire prétendant que l’astrologie n’a besoin pour remplir son contrat que d’un seul cycle (..) Nous exposerons surtout le MUC de type E & P c’est-à-dire combinant une étoile fixe et une planéte »
• A cette époque, nous avions abandonné le référentiel saisonnier au profit d’un référentiel stellaire, lié aux quatre étoiles « royales », Aldébaran, Régulus, Antarés, Fomalhaut car nous avions du mal à con-necter Saturne avec les axes saisonniers, n’ayant pas encore trouvé de formulation satisfaisante. Par la suite, nous avons fini par admettre que les dits axes étaient nécessairement connectés avec les étoiles fixes mais sans se polariser sur les « royales » (cf les travaux de William J. Tucker
The Fixed Stars and Your Horoscope, Pythagorean Publications, 1963 )
et d’ailleurs, la découverte antique de la précession des équinoxes montre bien que l’on étudiait quelle était l’étoile fixe correspondant à l’équinoxe, ce qui avait permis de faire apparaitre la dite « précession ».
• JHB
• 01 07 21
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